Diccionario panhispánico del español jurídico

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La régulation du commerce international en Droit byzantin: une approche générale

por Andrés Santos, Francisco Javier

Artículo
ISSN: 1697-3046
Madrid Iustel 2013
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C’est un fait bien connu que l’empire byzantin a été surtout un empire commercial, justement parce qu’il a été un empire urbain. La survivance de l’empire elle-même a dépendu pendant la plus part de son histoire de la balance commerciale. Les exportations avaient-elles plus un intérêt politique qu’économique. Il n’est pas bizarre, donc, que le commerce, et aussi l’industrie, étaient étroitement contrôlés par l’État, qui réglementait, fabriquait, achetait, vendait, se réservait des monopoles, surveillait les entreprises privées. Ce dirigisme n’avait pas un but de rationnement. La préoccupation des empereurs était surtout d’assurer le ravitaillement de Constantinople, l’approvisionnement des ateliers du Palais en matières première, de refréner la cupidité des marchands et de faire rentrer le plus d’argent possible dans les caisses de l’État. Ce régime a vécu tant que le pouvoir central a été fort. Quand il s’est affaibli, le marché libre a prédominé et les monopoles ont disparu, jusqu’au jour où ils ont été concédés à des colonies étrangères, qui ont ruiné l’État byzantin. C’est à partir des Comnènes (f. s. XI) que ce recul de l’économie dirigée devient plus en plus sensible [...]

Tabla de Contenidos

I. Introducción: la organización de la empresa en Constantinopla
II. Moneda y banco
III. Marina mercante
IV. Tratados comerciales
V. La decadencia


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C’est un fait bien connu que l’empire byzantin a été surtout un empire commercial, justement parce qu’il a été un empire urbain. La survivance de l’empire elle-même a dépendu pendant la plus part de son histoire de la balance commerciale. Les exportations avaient-elles plus un intérêt politique qu’économique. Il n’est pas bizarre, donc, que le commerce, et aussi l’industrie, étaient étroitement contrôlés par l’État, qui réglementait, fabriquait, achetait, vendait, se réservait des monopoles, surveillait les entreprises privées. Ce dirigisme n’avait pas un but de rationnement. La préoccupation des empereurs était surtout d’assurer le ravitaillement de Constantinople, l’approvisionnement des ateliers du Palais en matières première, de refréner la cupidité des marchands et de faire rentrer le plus d’argent possible dans les caisses de l’État. Ce régime a vécu tant que le pouvoir central a été fort. Quand il s’est affaibli, le marché libre a prédominé et les monopoles ont disparu, jusqu’au jour où ils ont été concédés à des colonies étrangères, qui ont ruiné l’État byzantin. C’est à partir des Comnènes (f. s. XI) que ce recul de l’économie dirigée devient plus en plus sensible [...]

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